LA MARCHE VENDEENNE DE L'ESPOIR
Michel et son équipe
Depuis la création de l'association en 2005, Michel et son équipe organisent des marches au profit de l'AFAF.
Michel Dappel-Voisin
"Ancien marin-pêcheur, j'ai ensuite longtemps travaillé à la capitainerie de Port Olona (Les Sables d'Olonne). C'est là qu'en 2002 j’ai eu un grave accident de travail. Pendant 18 mois, je n’ai pas pu m’asseoir, et je me suis battu contre ces souffrances. Avec l’aide du Dr Mitard (radiologue à l’hôpital Catherine de Sienne à Nantes), de mon beau-frère Loïc, médecin à Nantes, et avec beaucoup de volonté, j’ai enfin réussi à sortir de cette galère.
Avant mon accident, j’étais très sportif. J’ai ainsi décidé de m’investir dans la marche afin de remuscler mon dos et ma jambe droite qui avaient beaucoup souffert. En 2004, mes filles m’ont offert pour Noël un sac à dos et une paire de chaussures de marche. Le jour où je suis allé chercher ces chaussures au magasin de sport, j’ai rencontré Matthias, alors en fauteuil, et sa maman. Cette rencontre a été le point de départ de mon aventure.
A l’époque, mon objectif était d’effectuer le trajet Les Sables d’Olonne/Deauville à pied dans le cadre du Téléthon 2006. La rencontre avec Matthias m’ayant beaucoup marqué, je me suis dit : « pourquoi ne pas marcher pour lui ?». J’ai ainsi appelé ses parents pour les rencontrer une nouvelle fois et leur expliquer mon projet. Ils m’ont donné leur feu vert.
A 7 mois du départ vers Deauville, j’ai donc commencé à m’entraîner plus sérieusement. Ayant fait plusieurs cruralgies paralysantes, il fallait que je gère ma jambe droite, mais aussi mes temps de repos, et comment soigner et entretenir mes pieds pour qu’ils ne souffrent pas trop. Avec mon beau-frère et ma belle-sœur, Linette et Bernard Robin, et ma nièce Muriel, nous avons créé l’association "La Marche Vendéenne de l’Espoir", indispensable à la récolte de dons.
Nous avons également contacté Juliette Dieusaert, Président de l'AFAF (Association Française Ataxie de Friedreich), qui nous a soutenu dès le 1er jour.
Au fil des mois, j’ai démarché auprès des entreprises et particuliers de ma connaissance. Mon but était de récolter suffisamment d’argent pour offrir à Matthias et sa famille deux séjours dans un centre de vacances adapté aux personnes à mobilité réduite. Pari tenu !
S'en sont suivi de nombreuses marches à travers la France, avec récolte de dons, au profit de la recherche.
A chaque édition, les médias locaux sont informés de ma démarche, ceci pour essayer de faire connaître la maladie."
L'équipe de la Marche
Lors de ses premières marches, dans le but de limiter les coûts d’hébergement et de repas, Michel louait un camping-car qui le suivait le long de son périple. Il était ainsi accompagné par Jacqueline, sa compagne, qui gèrait les repas et l'intendance, et par Bernard, son beau-frère, qui conduisait le camping-car.
Le beau-frère de Jacqueline et le père de Nicolas, son gendre, ont également été chauffeur lorsque Bernard était indisponible.
Tout au long de l'année, sa belle-sœur Linette est en relation avec les familles.
Sa nièce Muriel fait vivre la page Facebook et le site.
Ses deux filles, Céline et Marjorie, leurs enfants et maris respectifs soutiennent toujours beaucoup Michel lors des marches.
Au fil des années, des liens d'amitié ont été tissés notamment avec les famille Dieusaert et de Genouillac, très impliquées dans les marches de Michel.